Passage Thiéré
Ce quartier entre la rue de la Roquette, la rue de Charonne, la rue
Keller,
rue des Taillandiers et le passage Thiéré, était appelé "la petite
Auvergne".
à noter :
- la rue Louis-Philippe, voie du 11e arrondissement, nommée rue de Lappe depuis 1867.
- le
passage Ste Marie correspond au Passage Thiéré.
Ici, vous avez un aperçu du quartier de Popincourt, de la Contrescarpe à la rue Basfroi.
La descendance de Géraud Garcelon et Catherine VIZET
Géraud et Catherine se sont mariés à St Vincent de Salers le 24 octobre
1832. Géraud n'a pas su signer l'acte de mariage, mais Catherine Vizet a su le faire.
Ce graphique vous situe cette famille dans la partie droite
Géraud ira travailler à Paris, mais nous ne savons pas à quelle date, il
n'apparait pas dans les recensements de 1848, 1851 à St Vincent.
Dans les actes de
naissance de leurs 4 enfants, Géraud est dit cultivateur puis vacher.
Ceux-ci sont tous nés à St. Vincent de Salers.
1- Marguerite. . 1833 - Antoine . .1834 - Louis .. 1837 - François. . 1839
Géraud Garcelon décède dans l'ex 9° (correspondant au secteur de
l'Hôtel de Ville ou 4ème arrondissement), avant le 16 novembre 1855,
date de naissance de sa petite-fille Catherine, fille de Marguerite qui
accouchera à
St Vincent chez son frère Antoine
Le recensement de 1846 :
Catherine Vizet est dans le bourg de St Vincent avec deux enfants,
Louis âgé de 9 ans et Guillaume 7 ans = (François). Manque à l'appel le
père, Géraud Garcelon, Marguerite 13 ans et Antoine 12 ans, à cet
âge-là
ils peuvent avoir été placé, mais où ? quant à Géraud est-il parti à
Paris ?
1- Marguerite naît le 14 septembre1833 à St Vincent.
Lors du recensement de 1851, Marguerite dite Marie, âgée de 18 ans, est
servante au château de Chanterelle.
Le reste de la famille a disparu.
le 16 novembre 1855 à St. Vincent de Salers, Marguerite accouche
d'une fille Catherine, c'est son frère Antoine, domestique, domicilié
au
bourg de St Vincent qui fait la déclaration en Mairie.
Marguerite est
dite fille de défunt Géraud Garcelon et de Catherine Vizet sa veuve.
Puisque nous n'avons pas la date de décès de Géraud, c'est le
meilleur repaire que nous ayons à ce sujet.
Recensement de 1856 : Catherine Vizet habite au bourg avec sa
fille
Marguerite et sa petite-fille Catherine âgée de 5 mois. Les 3 frères
sont absents et Géraud étant décédé avant novembre 1855 à Paris.
Plus tard lors du mariage de Marguerite nous apprendrons qu'il est
décédé dans l'ancien
9ème arrondissement de Paris.
le 18 février 1860 à Paris 11° Marguerite Garcelon épouse Jean
Alfred Bergeron.
Marguerite demeure 21 rue Louis Philippe à Paris 11°, sa mère
réside à St Vincent, elle a donné son consentement par acte du
notaire
Lafarge.
Jean Alfred Bergeron, commis, est né le 19 avril 1826 à Paris (8° ancien arrondissement) mais ses parents
sont originaire du Falgoux, il demeure avec sa mère, 13 passage de
Bonne Graine Paris 11°.
Les témoins : Jean Sarges, 38 ans, marchand de chaudières à vapeur,demeurant 21 rue Louis Philippe, ami
;
Jean Pigeat, marchand de métaux, 38 ans, demeurant à Paris comme
dessus, ami ;
François Chevalier, 54 ans, 14 passage Ste Marie, ami ;
Antoine Chaumeil, marchand de ferrailles, 58 ans, demeurant 26 rue
Louis Philippe, oncle de l'époux.
Catherine Garcelon, fille de Marguerite, épouse le 30 novembre 1878
Paris 11° Adolphe Delché (1858-1897)
2- Antoine nait le 26 octobre 1834 à St Vincent,
comme sa sœur et ses frères.
Le 1er août 1861, Antoine Garcelon épouse Anne Lafarge. Antoine, 27
ans, est dit ouvrier en comptoirs, il habite avec sa mère au n° 8
passage Ste
Marie Paris 11°,
Anne Lafarge est couturière, née à Anglards de Salers le 18 mars 1842,
elle habite avec ses parents à la même adresse : 8 passage Ste
Marie, elle a 19 ans.
les témoins :
Jean Alfred Bergeron, commis, 35 ans demeurant 17 rue Keller,
beau-frère de l'époux,
Louis Auguste Petit, fabricant de comptoirs en étain, 37 ans, 46 bis,
boulevard de la
Contrescarpe, ami
Pierre Peyrenègre, marchand de vins, 44 ans, demeure 7 rue Louis
Philippe, oncle de l'épouse.
Germain Eloi Brouaux, fabricant de comptoirs en étain, 33 ans, habite
au n°5 du passage Ste Marie, ami.
Catherine Vizet a signé, seuls l'époux et les parents Lafarge ne l'ont
pas fait.
le 7 septembre 1863 à St Vincent, le testament p°1 - p°2 d'Antoine Garcelon fabriquant de comptoir, rue Keller n°17 à Paris
"s'étant rendu depuis quelques mois en la commune de st Vincent
lequel malade de corps, mais sain d'esprit, mémoire et entendement dans
la vue de la mort"
il institut sa femme, Anne Lafarge, légataire générale et universelle.
Fait et passé au domicile de Madame Vizet à St Vincent.
le 23 septembre 1863 Antoine Garcelon décède dans sa maison de St
Vincent de Salers, il est dit ouvrier sur métaux, sa mère est
domiciliée à Paris.
De ce court mariage, il n'a pas été trouvé de naissance d'enfant
pour ce foyer dans le 11° arrondissement, ni dans les arrondissements
voisins.
Cette recherche nous fait rencontrer Joseph Garcelon, né à Pleaux le 1
mars 1832, Il épouse Marguerite Defeliquier le 28 janvier 1862 à Paris
11°, Joseph est boulanger, ils demeurent 34 rue Louis Philippe Paris
11°.
3- Louis, sa naissance le 4 juin1837,
dans le recensement de 1846 :
Catherine Vizet est dans le bourg de St Vincent avec deux enfants,
Louis âgé de 9 ans et
Guillaume 7 ans
Lors de son mariage le 4 février 1864 à Paris 11° Louis est dit
"journalier", il vit avec sa mère 17 rue Keller
sa femme Catherine Laporte est née le 17 août 1842 à St Victor dans le
Cantal, elle demeure 15 passage Thiéré, elle est domestique.
les témoins du mariage :
Alfred Bergeron beau-frère 17 rue Keller
Louis Petit frabricant de comptoir, 46 boulevard de la Contrescarpe
Pierre Peyrenègre marchand d'outils 7 rue Louis Philippe
Etienne Rispal, marchand de vinaigre 15 passage Thiéré, ami.
C'est un ménage durement éprouvé, sur 10 naissances, seuls 2 enfants
parviendront à l'âge adulte :
Louise Léontine née le 1 janvier 1872, décèdera le 21 janvier 1902 au
n° 98 boulevard de la Gare Paris 13°, elle était célibataire et
cartonnière.
Blanche Marie née le 25 novembre 1874, elle épousera un ébéniste,
Eugène Clarisse le 6 juin 1896 à Paris 11°, elle décède le 2 novembre
1951 à Montereau Fault Yonne (77)
4- François, naît le 25 mars 1839 à St Vincent.
décède en 1912, dans le recensement de 1846 il est nommé Guillaume 7 ans
le 20 mai 1881 Catherine Vizet décède chez elle au n°6 passage
Thiéré, ses fils Louis et François font la déclaration de décès en
Mairie.
Louis, sans profession, demeure 25 rue au Maire à Paris 3° et François,
fondeur, 25 rue des Taillandiers Paris 11°.
il existe un Pierre Fabre 14 rue des Taillandier à Paris, marchand de
métaux,
Pierre Malassagne est passé par là le 25 novembre 1880,
Jean Marie Fabre, le 2 février 1850 au Falgoux, fils de Pierre et Anne
Chevalier, domicilié 88 rue de Charonne.
Jean Fabre (frère de Jean) 24 rue Richard Lenoir
Pierre Raboisson, marchand de métaux, 25 ans, 165 rue St Maur
Antoine SERRE, époux de Marie Fabre du Falgoux réside à Paris : 13 rue
des Taillandiers, ceci correspond à l'adresse de son beau-frère Jean
Marie Fabre
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