les Garcelon de la Somme
Nous avons deux points d'ancrage pour ces migrants,
Un premier groupe, ici nous avons un marchand de
parapluies, venant de Brageac, établi à Abbeville.
Dans le second, les Garcelon qui s'installe à d'Hornoy le Bourg, Araines, et Orléans.
Ces graphiques sont
bâtis avec le logiciel EXCEL, au cas où nous ne l'auriez pas, chargez
la visionneuse "Viewer Excel"
Marchand de parapluies à Abbeville
1- dans le graphique de descendance n°5
: suivre les traits rouge
Pour mémoire, précisons la parenté de Durand Garcelon :
1- son grand-père Durand Garcelon était boulanger à Madrid, (marié
à Ursule Fabre)
2- son père Géraud Garcelon, (marié à Toinette Neyrac)
fils de Durand ci-dessus, est décédé à Madrid en mars 1843
Nous ne connaissons pas son métier, mais avec un père boulanger et des
cousins boulangers pourquoi ne pas faire de même !
3-
ses cousins Géraud et Antoine Garcelon, ont rejoint leur oncle Durand
boulanger à Madrid pour exercer ce métier. voir leurs passeports
: Géraud
Antoine
Vous noterez au passage que ce Géraud, frère d'Antoine, a été mobilisé
dans les Armées de Napoléon 1er au moment de la campagne de
Russie et qu'à défaut d'avoir été à Moscou, il a été à
Berlin et au retour a rejoint la Grande Armée, ou du moins ce
qu'il en restait, pour participer à la bataille de Leipzig
voir cette page
Son frère Antoine n'a pu être mobilisé pour défaut de taille (1,35 m).
Au passage nous avons trouvé ce passeport n°161 de Brageac
pour Jean Garcelon pour Chalon sur Saône il s'agit du fils de
Géraud oncle de Durand ci-dessous.
Les hommes de cette famille ne renâclaient pas devant les migrations.
Durand Garcelon
naît à Brageac, le 8 février 1832, c'est son grand-père Etienne Neyrac
qui a déclaré sa naissance à la mairie.
son père Géraud décède à Madrid le 26 mars 1843, Durand n'a que 11 ans
à ce moment-là.
Il a 14 ans lorsque sa mère Toinette Neyrac se remarie le 24 juin
1846 à Brageac avec Pierre Bourlanges.
Durand quitte Paris le 8 mars
1852, pour rejoindre Brageac, il était
domicilié 9 rue St Sauveur, et était apprenti en parapluies. Impossible
de savoir avec qui et quand il a pu commencer son apprentissage.
Voir son passeport.
le 8 février 1855 âgé de 23 ans il quitte Brageac pour se rendre à
Abbeville dans la Somme, il est dit ouvrier en parapluies. La souche de
son passeport.
Parmi les nombreux passeports ou souches de passeports que nous avons
relevés sur Brageac
aucun n'est établi à destination de la Somme et
pourtant il était d'usage de voyager en groupe, pour une simple
question de sécurité !
Beaucoup d'hommes migraient de façon saisonnière, une manière comme une
autre de repérer une région rentable pour leur activité, pour ensuite
s'y établir. C'est probablement l'option choisie par Durand Garcelon
puisque pendant 2 années nous perdons sa trace, mais
le 15 mars 1858 Durand se marie à Rilhac-Xaintrie avec Julie Fumel née
le 28 août 1833 à Rilhac-Xaintrie.
Il est sûrement resté quelque temps auprès de sa femme à la
Thiolière, le temps de participer, aussi, aux travaux
agricole et plus . . .
Normalement les migrants partaient après
ces travaux, septembre/octobre, donc, pour ne pas perdre sa clientèle
à Abbeville il a dû repartir. N'oublions pas que dans la rue St Vulfran
il y a d'autres marchands de parapluies.
Il faut aussi garnir le pécule, ce grand voyage et l'installation
envisagés nécessitent des fonds.
En outre la mère de Durand, Toinette Neyrac, s'est remariée en 1846
avec Pierre Bourlanges, la place disponible doit manquer à Brageac et
Julie Fumel est une fille de Rilhac Xaintrie.
1-Marie Antoinette Pauline, leur première fille,
est née
le 5
mai 1859 à la Thiolière, hameau de Brageac et
ensuite ils partiront pour Abbeville dans la Somme.
Entre la naissance de Marie Antoinette et celle de son
frère Gustave,
il
y a 6 ans, c'est dans ce laps de temps que
le voyage a eu lieu. Quel moyen de transport, de locomotion ? (c'est
une suggestion).
La gare de chemin de fer d'Abbeville n'existe pas encore.
Il s'agit d'un voyage de
700 km environ, avec une enfant de moins de 6 ans, l'aventure est
naturellement risquée.
Etrangeté de la chose, comparez sur une carte le plus court trajet à
pied de Brageac à Abbeville avec l'encadré ci-dessous.
Petit
intermède : Rilhac-Xaintrie était sur la route qui allait de
Paris à Toulouse voir
"le Guide des Chemins de France" édité à Paris
chez Charles Estienne
;
page-1
;
page-2
;
page-3 ;
Vous pouvez en penser ce que voulez, mais la route existe toujours en
partie,
"on passe à Spontour et vallée où passe la Dordogne, remonte par un
village au-dessus et puis descend à Laroquebrou" le
village au-dessus est Rilhac-Xaintrie. Plus tard, le chemin passera par
Limoges, pour y rester.
Si vous préférez une carte
voyez
celle-ci, mais vous risquez quelques déconvenues !
Privilégiez les "Voyages en France" de Piganiol de Laforce
Malheureusement, nous ne savons pas quand ils sont arrivés ; les
recensements, qui auraient pu nous renseigner sont absents.
Nous les trouvons 60 rue St
Vulfran lors de la naissance de Gustave Félix, Durand est
marchand de parapluies
1-Marie Antoinette, se marie une première fois le 14 août 1880
à Abbeville avec Pierre Lacombe originaire de St Chamand dans le
Cantal, il est marchand de toiles. Pierre décède le 28 août 1888
en son domicile :
rue des Jacobins à Abbeville, il était marchand de nouveautés.
le 1er
décembre 1890
à
Abbeville c'est avec son beau-frère Antoine Lacombe, frère de Pierre,
que Marie Antoinete Pauline se remarie, Antoine est employé de commerce
et demeure rue St Vulfran.
Marie Toinette est domiciliée rue des Jacobins, elle est dite
marchande de nouveautés, veuve de Pierre Lacombe.
Comme dans le précédent mariage il y a eu un contrat de mariage chez
Maître Lepage, notaire à Abbeville.
Selon les tables décénales de décès, Anoine Lacombe serait décédé le 26
mai 190, à vérifier.
2-Gustave Félix, né le 10 juillet 1865 à
Abbeville, témoins : Jean Ternat, 52 ans, marchand chaudronnier,
chaussée d'Hocquet et Victor Vermont, 35 ans, menuisier, rue St Vulfran
tous deux à Abbeville.
Gustave Félix, se
marie le 7 septembre 1889 à Abbeville avec Victorine Briet née le 21
février 1871 à Abbeville,
Ils auront 5 enfants.
21-un garçon né sans vie le 23 août 1890 à Abbeville.
22-Paul Camille, né le 18
décembre 1891
à Abbeville, témoins :Antoine Lacombe, 32 ans, marchand de rouenneries,
demeurant rue des Jacobins à Abbeville, (il s'agit du mari de
Marie
Antoinette Pauline citée plus haut) et de Paul Broudin, 36 ans,
fabricant de parapluies, rue St Vulfran, il doit s'agir de l'ouvrier
qui travaille chez les Garcelon au 16 de la rue St Vulfran. à cette
époque les parents habitent 25 rue des Grandes écoles
sa fiche
militaire- fm-1
; fm-2
Selon la liste électorale de 1914 Paul Camille est étudiant et habite
au 8 Jacobins
il se marie le 5 juillet1921 au Bosc le Hard en Seine Maritime avec
Marie Madeleine Benard originaire de Anglequeville (76) elle y est le 1
septembre 1882, elle décèdera à Clères en 1972, d'après un relevé sur
sa tombe, quand à Paul Camille il décède plus tard le 18 novembre 1975
à Louviers.
Reste à savoir s'ils ont eu des enfants, où et quand, la continuité du
patronyme Garcelon dans la succession de Durand Garcelon et Julie Fumel
dépend de ce résultat.
Autre issu les enfants de Joseph Camille et d'Emma Alice Quibel,
ont-ils eu un garçon en plus de Germaine Marie
23-Georgette Antonine née
le 1 mars 1893 à Abbeville. Son père la déclare à la mairie, nous
retrouvons le même domicile et les témoins sont les même que pour Paul
Camille.
Cathy Ellec nous a fourni cette suite :
Georgette Antonine, ménagère, est domiciliée 11 rue Vincent Compaint à
Paris 18°.
Dans son acte de mariage du 22 mai 1920 à Paris 18° avec Paul
Georges Hennion, il est dit
"qu'elle ne connaît pas le lieu de décès de sa mère, Victorine Briet,
ni le dernier domicile de celle-ci.
Par contre, dans l'acte de
naissance de sa mère en mention marginale, il apparaît que celle-ci est
divorcée de Gustave Félix Garcelon et qu'elle a contracté mariage à Rue
dans la Somme le 14
janvier 1904.
Les époux et témoins habitent tous 11 rue Vincent Compaint à Paris 18°.
Paul Georges Hennion décède avant 1932, Georgette Antonine se remarie
le 20 août 1932 à La Croix St. Ouen dans l'Oise avec Alfred Louis
Debruxelles né le 29 décembre 1897 à Meux (60) et décédé le 21 avril
1972 à Attichy (60).
Un divorce est prononcé le 19 janvier 1938 par le
tribunal de Senlis (60)
Georgette Antonine âgée de 88 ans décèdera le 1 mars 1981 à Pont Ste.
Maxence (60).
24-Robert, né le 30 septembre 1885 à Abbeville, il
fait
partie des Morts
pour la France, décédé à l'âge de 31 ans
25-Eugène né le 5 décembre 1897 à Abbeville et décédé
le 8 juin 1901 à Abbeville à l'âge de 3 ans et demi.
la fiche
militaire de Gustave Félix nous donne quelques domiciles :
- 20 avril 1892 voyage dans la région
Nord principalement dans les arrondissements de Douai et Béthune ;
- 5 novembre 1894 St Riquier ;
-11 janvier 1897 46 rue St Vulfran
Abbeville
Selon la liste électorale de 1910 Gustave Félix est voyageur de
commerce et habite au 8 rue des Jacobins
la liste électorale de 1914 Gustave Félix est voyageur de commerce et
habite au 8 rue des Jacobins. Il semble que cette adresse disparue soit
à proximité de St Vulfran
3-Berthe Camille, née le 14 janvier 1870 à Abbeville,
ses parents sont arrivés au n°
16 rue St Vulfran,
les témoins : Joseph Delfour fabricant de parapluies, rue St Vulfran,
il est dit cousin de l'enfant du côté maternel
et Emile Isaïe Leroy
épicier même rue.
Nous n'avons pas de renseignement sur elle, à 21 ans elle accouche d'un
garçon sans vie en 1891.
4-Marie Antoinette, née le 14 avril 1872 à Abbeville,
témoin : Jacques Joncoux 43 ans, chaudronnier, même rue.
elle se marie le 26 juillet 1895 à Abbeville avec Fernand Bouly, né le 19 août
1870 à Amiens.
Lors du recensement 1896 , son mari est employé de commerce, il y a
aussi un ouvrier Paul Broudin "carcassier", il était là en 1881 à
cette époque il y avait un 2ème ouvrier, c'était du vivant de Durand.
recensement de 1906,
après le décès de sa mère survenu en1902, Marie Antoinette prend la
suite du commerce de parapluies, son mari est voyageur de commerce dans
une autre entreprise. L'ouvrier Paul Broudin "carcassier" est
toujours là. Le couple divorcera avant 1922 et Marie Antoinette
décèdera à St Venant en 1945.
5-Joseph Camille Louis né le 18
octobre 1874 à
Abbeville, témoins : Joseph Delfour, fabricant de parapluies, rue St
Vulfran, Jacques Joncoux, chaudronnier, même rue.
Il se marie le 20 janvier 1900 à Abbeville avec Emma Alice Quibel.
Deux enfants seraient nés de cette union, dont Germaine Marie
Julienne née le 27 juillet 1901 à Abbeville.
C'est cet avis qui nous a mis sur la voie, reste à trouver l'autre
enfant, où ?

sur la
fiche
militaire il est employé de commerce sans plus de détail ! ses
domiciles déclarés :
- 23 février 1907 188 Grande-rue à St Just des Marais (Beauvais)
- 31
décembre 1908 4 rue du Pont Neuf à Abbeville et le
- 14 octobre 1909
même
adresse.
liste électorale de 1914, voyageur de commerce, 4 place du Pont Neuf.
Lors de sa démobilisation, le 30 décembre 1918, il déclare se retirer à
Fleury sur Andelle (Eure)
A la vue de ces témoins, nous pensons que
l'arrivé à Abbeville n'est pas due au hasard, il existe bel et bien des
réseaux
entre "Cantalous"
Voici 4 cartes postales prises début 1900, nos Garcelon ont
probablement connu la rue sous cet aspect.
En 1881 un forgeron est au n° 26, sur le premier cliché l'enseigne du
forgeron est à gauche et sur le dernier l'enseigne est à droite.
En 1896 Mme Veiller 53 ans, Vve
Joncoux habite au n° 36 avec son fils Gabriel, 22 ans lui est épicier
et elle chaudronnière !
Le 15 décembre 1902, L'avis
mortuaire d'Antoinette Veiller veuve Joncoux, nous donne un aperçu de
la famille et amis.
le 31 décembre 1902, Julie Fumel, veuve de Durand Garcelon décède à son
tour.
Recherches à compléter :
la suite de Paul Camille marié le 5 juillet1921 au
Bosc le Hard en Seine Maritime avec
Marie Madeleine Benard
voir en Seine Maritime et son décès à Louviers(27)
la suite de Joseph Camille marié le 20 janvier 1900 à
Abbeville avec Emma Alice Quibel.
En décembre 1918, il déclare se retirer à Fleury sur Andelle (Eure)
Reste à savoir si ces derniers couples ont eu des enfants, où et quand,
la continuité du
patronyme Garcelon dans la succession de Durand Garcelon et Julie Fumel
dépend de ce résultat.
les Garcelon d'Hornoy le Bourg, Araines, Orléans
leur périple commence avec :
Jacques Garcelon né le 29 mars 1762 à Ally,
marié le 5
novembre 1793 à Hornoy le Bourg (80) avec Scholastique Gentien, née le
14 janvier 1767 à Hornoy le Bourg
suivre les traits rose
dans le graphique de descendance n°6
:
Pour mémoire,
précisons l'ascendance de Jacques Garcelon :
ses parents : Guillaume Garcelon, chaudronnier, né
en 1735 à Ally marié en1752 à Agnès Chavaroc de Mauriac
ses grands-parents : Pierre Garcelon né en 1700 à
Ally et marié en 1734 à Marie Lapeyre d'Ally
ses arrières grands-parents : Georges Garcelon marié
en 1692 à Ally avec Catherine Anglade.
Ce Georges était chaudronnier à Calamocha
comme son père François et son grand-père Géronimo Garcelon appelé
aussi Géral ou Bérail selon les actes.
Un cousin germain de notre Jacques n° 2 :
Gabriel Garcelon né en 1748 au Vigean se marie le 9 février 1179 à
Mézières dans les Ardennes avec
Françoise Raimond, elle-même née en 1752
à Barriac les Bosquets et domiciliée chez ses parents à Mézières,
soit une génération au-dessus.
Il y a chez ces gens-là une réelle culture de la migration.
Autres précisions :
Jacques n°2 est le 5ème enfant de la fratrie.
il y a un Jacques n°1 fils "aîné", marié à Françoise
Picard
S'agissant de Jacques n°2 :
né le 29/03/1762 à ALLY, son parrain Jacques Garcelon son frère (aîné)
marraine Toinette Garcelon lieutenante de Marie Lapeyre (Toinette
serait la soeur de Pierre, le grand-père et Marie Lapeyre la femme de
Pierre)
Sur
son acte de mariage du 5 novembre 1793, il est dit né le14/08/1765 à
ALLY,
difficile d'admettre cette
date sachant que sa soeur Marianne naît le 24 avril 1766
Il n'existe pas d'autres Jacques à cette époque dans les registres
d'Ally ni dans les paroisses environnantes
Dans les 2 actes les parents sont les mêmes.
Autre mention : Jacques n°3, 9ème de la fratrie, il
ne peut s'agir que du Pierre présent
au mariage de son frère Jacques à Hornoy le Bourg (80), Il est dit plus
jeune de 6 ans. Il faut savoir que le prénom d'usage se substitue très
souvent le prénom officiel
Même remarque que pour son frère, il n'y a pas de Pierre né à Ally à
cette date ni dans les paroisses environnantes.
Plus tard à Orléans, Jacques n°2 adjoindra le prénom de Guillaume
devant son prénom.
Un hommage à son père Guillaume ?
Pour situer les lieux
le couple Garcelon/Gentien reste à Hornoy le Bourg jusqu'à la naissance
de leur première fille Marianne Victoire
les 5 naissances s'échelonnent sur 9 ans, après le mariage :
1 - Marie Françoise, née le 15 octobre 1794 au
Tronchoy, commune de Hornoy le Bourg.
D'après la fiche d'état civil reconstituée :
lors de son mariage, elle est dite cuisinière, majeure, demeurant rue
du Petit Musc,
Paris 4°,
le mariage a lieu le 14 janvier 1822 à Paris,
paroisse St Paul avec Guillaume Michel Dubois.
En 1842, ils sont marchands de vins et vivent au n° 1
place du Palais de Justice à Paris 4°,
à cette époque ils hébergent le couple Dubois x Hubault avant le
mariage de ceux-ci. voir plus bas.
Guillaume Michel se rendra à St Jean le Blanc pour être le témoin de
son frère.
L'histoire nous dit pas si Marie Françoise a accompagné son mari,
espérons que oui, la mariée est sa nièce !
le 5 septembre 1861, Marie Françoise finira ses jours
dans son domicile 29 rue Jean de Beauvais Paris 5°.
C'est son mari
Guillaume Michel Dubois, 59 ans, marchand de vins, qui fait la
déclaration de décès à la mairie.
Nous ne savons, toujours pas, quand, comment et avec qui Marie
Françoise Garcelon est arrivée à Paris.
2 - Marianne Victoire, née
le 24 juillet 1796,
au domicile de ses parents : rue de Bezencourt à Tronchoy, commune de
Hornoy
le Bourg. Jacques le père a déclaré ne savoir signer.
Plus tard, les parents partent à Aumont où naissent les trois derniers
enfants.
début janvier 1816
Victoire a un garçon, naturel, Louis Joseph et décédé
le 14 mars 1816 au domicile des grands
parents Louis Garcelon et Scolastique Gentien, rue d'Hornoy à Aumont.
Pour le moment nous ne savons pas où cet enfant a pu naître.
Ensuite nous perdons la trace de Marianne Victoire et elle réapparaît à
Orléans le 27 juin 1823 lors de la naissance de son
enfant Louis Stanislas Augustin.
Comment est-elle arrivée chez son oncle Gustave ? Ses parents ont-ils
convenu avec ce dernier pour qu'elle soit placée à Orléans ou
plus simplement chez son oncle ?
Elle a pu arriver après le décès de sa
tante, Catherine Bénard, en effet, celle-ci meurt le 16 avril 1821
en
son domicile 53
faubourg Bannier à Orléans, son mari est marchand de vins, son père
était tonnelier.
La situation est un peu confuse !
Car le 5 août 1823 l'oncle et la nièce se marient à
Orléans, lui Jacques
Augustin Gentien âgé de 46 ans, demeurant 53 Faubourg Bannier, Il est
né au Tronchoy dans la Somme et elle Marianne Victoire 27 ans, même
domicile. Suivent les témoins et différents actes d'état civil.
En fin
de l'acte de mariage il y a la reconnaissance de leur enfant Louis
Stanislas Augustin né le 27 juin 1823.
Comme nous ne prenons en charge que le patronyme Garcelon, nous n'avons
pas charché la possible descendance de ce mariage. Il en sera de même
pour le second mariage.
Après 23 ans de vie commune Jacques Augustin Gentien décède
le 31 septembre 1846 à St Jean le Blanc.
Le 29 août 1849, Marianne Victoire âgée de 53 ans se
marie p.1
& p.2
avec Charles Baubault âgé de 34 ans.
Ce mariage est célébré à St Jean le Blanc. Il semblerait que les
Garcelon aient un pied à terre sur cette commune.
Autre étrangeté de ce parcours de vie.
Probablement avant 1866, Victoire Anne Garcelon, ainsi prénommée dans
son acte de décès, s'intalle
rue du Cerf à Airaines, elle est
dite "rentière" épouse de Charles Baubot, domicilié à Orléans.
Les témoins sont François Garcelon son frère, âgé de 53 ans,
ferblantier et Ernest Garcelon son neveu, 31ans, distillateur,
demeurant tous deux à Airaines.
Il existe un legs Mme Bonbault-Garcelon
en 1866.
Celui-ci serait à rechercher dans les archives de la Somme. (4 O 25)
Une surprise ou pas à rajouter dans cette existence ?
Le dimanche 19 juillet 1891, son mari, Charles Baubault, rentier,
décèdera
à son domicile 6 quai des Augustins à Orléans, son neveu Emile
Baubault demeurant 4 quai des Augustins sera témoin de ce décès.
3 - Marie Anne Florentine, née le 18
mars 1798, à Aumont, commune d'Hornoy le Bourg, Jacques Garcelon a
signé. Sa vie a été très courte puisqu'elle décède chez ses parents à
Aumont le 31 mars 1806, âgée de 8 ans.
4 - Geneviève Angélique, née le 13 mars 1800, à
Aumont, cette fois Jacques déclare ne savoir signer.
Elle épouse Pierre Hubault le 31 janvier 1831 (page
360&361/423) à Aumont, il est né le 24 décembre 1799 au
Tronchoy.
Pierre Hubault est "badestamier" (c'est à dire faiseur de bas en
estame, au métier, variété de fil de laine),
Geneviève Angélique est fileuse, activité complémentaire, on notera que
la mère du marié est fileuse tout comme celle de la mariée. Jacques
Garcelon et sa femme Scolastique sont présents au mariage. Jacques
Garcelon et son fils Pierre ont signé
, les époux et Scolastique n'ont
su le faire.
Nous
retrouverons ce couple Hubault x Garcelon à St Jean le Blanc dans le
Loiret lors du mariage de leur fille Angélique Geneviève en 1842. voir
plus bas.
C'est toujours l'éternel question : quand, comment, grâce à qui ce
déplacement a pu se faire
le 5 mai 1863, décès de Pierre Hubault, époux de Geneviève
Garcelon, il était "garçon de magasin".
La déclaration de décès est effectuée par ses 2 fils, Joseph Eugène,
ébéniste, demeurant à Orléans 22 rue de l'Ecrevisse et Auguste Clovis,
cordonnier, habiant 318 rue de
Bourgogne à Orléans.
le 14 août 1872, décès de Genenviève Angélique, domiciliée 22 rue
de
l'évrevisse à Orléans, elle était veuve de Pierre Hubault "homme de
peine"
Par contre deux de leurs enfants, témoins de ce décès, semblent avoir
trouvé une meilleure activité,
Joseph Eugène est marchand de meubles et demeure à Orléans 19 rue Ste
Catherine et Auguste Clovis, marchand de chaussures, habite 340 rue de
Bourgogne à Orléans.
5 - Pierre François, né le 29 août 1802
à Aumont et son père dit ne savoir signer.
il se marie à Orléans le 16 avril 1828
avec Clémentine Ligneau. Ce jour là les parents Garcelon, Jacques et
Scolastique, sont présents mais domicilés à Airaines tout comme leur
fils Pierre François.
Quant à la mariée, Louise Emilie Clémentine Ligneau, 22 ans,
couturière, domiciliée chez ses parents au 74 faourg Bannier à Orléans.
Son père est "tonnelier"
Difficile de savoir comment ils se sont connus, Pierre François a du
faire différents voyages à Orléans, probablement pour visiter sa soeur
Marie Victoire mariée en 1823, celle-ci habite au 53 faubourg Bannier,
et Jacques
Augustin Gentien son mari est marchand de vins.
les 3 témoins du mariage sont d'Orléans, Auguste Dumont, négociant, 53
ans, demeurant 69 faubourg Bannier
Jean Baptiste Larousse, 26 ans tonnelier, 15 rue des Pensées,
beau-frère de la mariée,
Jean Baptiste Moreau, 26 ans, marchand de meubles, beau-frère de la
mariée.
Pierre Moret aubergiste habitant Villers Campart dans la Somme il est
dit amis des parents du marié.
Le voyage depuis Airaine représente un périple d'environ 300 km., les
conditions de voyages doivent être difficiles, le train n'existe pas et
les transports en commun probablement alléatoire.
Jacques Garcelon et son fils Pierre ont signé, mais Scolastique, la
mère ne sait toujours pas la faire.
le 16 juin 1842 nous constatons le décès
de Scholastique Gentien à son domicile 72 faubourg Bannier à
Orléans son
époux Jacques Garcelon est dit ancien chaudronnier.
le 7 octobre 1845 Jacques Garcelon décède
au domicile de sa fille, quartier Colin-Jeanne à St Jean le
Blanc.
Les témoins sont Pierre François Garcelon, fils de Jacques et
Joseph Florentin Dubois petit-fils du défunt
4.1 - Angélique Geneviève née le 2 septembre 1824 à
Aumont. Ses parents Geneviève Angélique Garcelon mariée à Pierre
Hubault le 31 janvier 1831. (citée plus haut)
C'est un étrange parcours qui nous révèle la suite de l'existence
d'Angélique Geneviève
Le décès de Jacques Garcelon, le 8 novembre 1845 à St Jean le Blanc
dans le Loiret, nous dit que les comparants sont Pierre François
Garcelon, ferblantier, demeurant à Airaines dans la Somme, fils dudit
Jacques et Joseph Florentin Dubois (30 ans),
journalier, demeurant
quartier de Colin-Jeanne en cette commune, petit-fils du défunt.
Nous avons d'abord pensé que ce Joseph Florentin pouvait être le fils
de Marie Françoise mariée à Guillaume Michel Dubois.
La présence de ce petit fils à St Jean le Blanc nous a incité à
chercher
là, mais au lieu de trouver une filiation avec Marie Françoise, c'est
un mariage Dubois x Hubaut le 5 septembre 1842 p.1
& p.2
à St Jean le Blanc qui révèle le cheminement de cette
famille Garcelon.
Si le marié est bien celui que nous espérions, la mariée Hubaut s'avère
être, à l'origine, une Garcelon, c'est-à-dire Angélique Geneviève,
fille naturelle de Geneviève Angélique mariée en 1831 à Aumont avec
Pierre Hubaut, les mariés reconnaissant pour leur fille légitime
ladite Angélique Geneviève née d'eux hors mariage.
Voilà un premier point.
Ensuite, nous apprenons que le marié, outre ses états militaires, est
né
le 4 octobre 1815 à Villeblevin dans l'Yonne, qu'il est garçon
marchand de vins à Paris, habitant au n° 1 place du Palais de Justice
et que ses parents sont Michel Dubois, cultivateur et Catherine Vacher,
consentants par acte notarié.
Quant à la mariée Angélique Geneviève Hubeau (l'orthographe
varie parfois),
elle habite aussi à Paris au n° 1 place du Palais de Justice, elle est
dite fille mineure ! domiciliée chez ses parents à St Jean le Blanc,
quartier Colin-Jeanne
Dans l'énumération des témoins nous trouvons :
1- Michel Dubois, vigneron, 66 ans, demeurant à Villeblevin, père du
futur,
2- Guillaume Michel Dubois, marchand de vins, 40 ans, domicilié à
Paris au n° 1 place du Palais de Justice, frère du futur conjoint, (mais
aussi époux de Marie Françoise Garcelon)
3- Auguste Gentien propriétaire à St Jean le Blanc 67 ans, mari de
Marianne Victoire Garcelon et oncle de la future.
4- un ami a fait le voyage depuis Senlisse près de Chevreuse en Seine
et Oise pour assister au mariage.
Donc, nous avons 2 frères mariés ;
l'un avec Marie Françoise Garcelon et l'autre marié avec la nièce de
cette dernière, de plus nous nous retrouvons avec des marchands de
vins, puisque Auguste Gentien l'était aussi à Orléans, boulevard
Bannier qui correspond à la route de Paris.
Ce
n'est pas fini, reste à voir les enfants ci-dessous, à bientôt !
Augustine Adelina
Jean Baptiste Eugène
Michel Gustave Auguste
10ème degré
Edmond Ernest Auguste
Ernestine Augustine
Ernest Eugène
Joséphine Augustine
Théo Armand Auguste
Marie Oscar Auguste
11ème degré
Georgette Marie