Les Cafés Hotels Restaurants
Le Vigean,
le Café de la gare
photo de Michel Rolland
Identification par Yolande Garcelon et complété
par le recensement de 1911, page 5
Noël Garcelon né en 1877, domestique agricole chez la veuve
Veiller, sa femme Delphine (Garcelon) Babut née en1870, épicière et
patronne, Justin Garcelon 1907
fils, Antoine Garcelon 1908 fils.
Les 5 personnages de droite sont des Cheymol,
Marcelle née en 1906, Marie Cheymol née en 1864, Elise Anna née
en 1900, Antoine son fils né en 1885, professeur de musique (l'homme
avec la chaine de montre est aveugle). Henri né en 1901.
(photo prise entre 1912
& 1914)
L'hôtel Garcelon à Salers
Jean Baptiste Garcelon, né le 20 août1847 à Drugeac,
décédé le 9 avril 1904 à Salers et
Virginie Chayvialle née le 11 janvier 1853 Méallet, décédée le 1
juin 1926 à St Cernin ;
ils se sont mariés le 13 décembre 1871 à Drugeac (voir graphique
de descendance n°3 CK 114).
Il est le frère de Jean Marie Garcelon marié à Antoinette-Marguerite
Garcelon et elle-même frère d'Antoine Garcelon marié à Marguerite
Salvat ci. (Voir n°2 BM 138 BO 138).
Jean Baptiste est chaudronnier en 1769, étameur en 1871,
Casimir Antoine leur 1er fils nait le 3 avril 1873
à Drugeac, il se marie le 28 avril 1898 au Kremlin-Bicêtre et
décède le 23 novembre 1903 à Paris 14° ; âgé de 30 ans, il est employé
de commerce
Jean Marie voit le jour à Soultz (68) le 13 novembre
1875, se marie à Alger le 15 janvier 1913 avec Agathe Bouniol
originaire de St Cernin. il décèdera le 12 janvier 1946 à St Cernin
après avoir été percepteur à Mainsat (23)
Antoine Ernest naît à Mulhouse le 29 décembre 1882,
célibataire, il décède à 26 ans le 23 février 1908 à St Cernin
Casimir Ernest nait le 2 juin1897 à Salers.
Donc, pendant au moins 7 ans ce couple a vécu dans le Haut Rhin.
Entre la naissance d'Antoine Ernest en 1882 et ce 1er recensement en
1891 à Salers nous avons un trou de 9 ans
Note : Emplacement des rues Tupin et du Foirail selon
l'explication d'Isabelle Fernandez
L'hôtel Garcelon, face à la maison Féniès, est en angle de plusieurs
rues : effectivement rue des Toupis (et pas Tupin) et rue du Foirail
la rue du Foirail c'est le bout de la rue Notre Dame qui va du
Boulanger Robert au Foirail. Selon les dates de recensements ces 2 noms
permutent.
Toupis est peut-être l'ancien nom de l'actuelle rue Charbonille =>
sous l'enseigne effacée de la photo (mais la rue Charbonille était
avant la rue Notre Dame, histoire de tout compliquer ....)
Toupis pour référence aux potiers, selon Philippe Garrigue, d'où barry
des Toupis = quartier des Toupis : le secteur où était la maison de la
photo
Salers, hôtel Garcelon
photo
de Isabelle Fernandez
le N° de la voiture [354-F-6] est atribué entre le 21/12/1913 pour le
n° 250-F-6 et le 26/02/1914 pour le n°500-F-6
On peut penser que sur cette photo l'homme est Jean-Pierre Garcelon
(mort pour la France le 22 novembre 1914)
la jeune femme sur le perron serait Marie Brousse et l'autre plus âgée
Virginie Chayvialle.
Reste à trouver le registre des immatriculations, nous aurons ainsi le
nom du propriétaire du véhicule.
Bref, pas mal d'hypothèses à confirmer !
Recensement de 1881
p.4 rue de Barrouze Lafon Antoine, 37 ans, cultivateur, Marie Garcelon
sa femme 27 ans ménagère, Hélène Garcelon sa nièce.
p.7 rue de Barrouze Chambon Jean, ferblantier, 40 ans, Antoinette
Garcelon 32 ans ménagère, et leurs 3 enfants
p.19 rue Tupin et rue du château il existe un seul hôtelier Hippolyte
Espinasse 61 ans et sa femme 62 ans
p.24 rue St Mathieu Labobe Louis 41 ans bourrelier Françoise Garcelon
sa femme 37 ans avec 5 enfants et Thiolet veuve Garcelon 65 ans
p.25 rue St Mathieu Duval Guillaume 75 ans sabotier et Françoise
Garcelon sa femme 72 ans
Entre 1883 et ce recensement de 1891 les Garcelon/Chayvialle
s'installent à Salers
Recensement de 1891
p.11 rue du Foirail Garcelon Jean 43 ans, cafetier, Chayvialle Virginie
38 ans cafetier sa femme
Garcelon Baptiste 19 ans commis, son fils, Garcelon Jean-Marie 18 ans
Garcelon Ernest 8 ans, Chayvialle Gabrielle 86 ans sa tante.
Recensement 1901
p.26 & 27 rue Tupin, n° 1 Garcelon Jean Baptiste 52 ans maître
d'hôtel, Chayvialle Virginie 46 ans sa femme
Garcelon Ernest 18 ans leur fils, Garcelon René 3 ans fils, Charbonnier
Justine 30 ans leur cuisinière, Rongier Marie leur bonne
Jean Baptiste Garcelon décède le 9 avril 1904 à Salers, sa femme
Virginie Chayvialle prend la suite de l'hôtel
Recensement 1906
p.22, rue Tupin Chayvialle Virginie 1854 à Méallet chef hôtelière,
Garcelon Ernest à 1882 Salers fils, Garcelon René 1897 à Salers
fils, Barrier Antonin 1890 à Salers domestique, Combarieu Marie à
Drugeac domestique.
Entre 1903 et 1911 il y a eu un changement de propriétaire à l'hôtel,
Virginie, seule avec son fils âgé de 14 ans, cède l'affaire à
Jean-Marie Garcelon marié à Marie Brousse.
Virginie Chayvialle est toujours présente avec son fils lors du
recensement de 1911à Salers.
Celui-ci se marie en 1920 à St Cernin où il tient l'hôtel.
Recensement 1911
p.16 rue du Foirail Garcelon Pierre 1882 à St Cirgues, chef,
maître d'hôtel, Garcelon Marie 1890 à Paris sa femme, Serre Georges
1894 à Anglards domestique, Monteil Elise 1889 à St Bonnet servante
Il s'agit de Pierre Garcelon x Marie Antoinette Brousse née à Gentilly
le 17 avril 1890 lui décède en 14-18
Garcelon Virginie 1854 à Méallet chef, Garcelon René 1897 à Salers
fils.
Recensement 1921
p.13 rue de la Barrière Marie Antoinette Garcelon née à Gentilly en
1890 Marie Antoinette Brousse née à Gentilly
le 17 avril 1890, sans profession, habite la même maison que Marie
Rouchy couturière
Hôtel Garcelon à St Cernin
St Cernin,
l'hôtel Garcelon tenu par Casimir Garcelon & Marthe Cambefort.
est la suite de l'hôtel Garcelon de Salers. Antérieurement les parents
de Marthe Cambefort tenaient cette maison avec, en plus, l'activité de
"Marchand de vin en gros"
Jusqu'à présent, nous n'avions pas de photo, la copie d'un tableau daté
de 1953, nous a ouvert la voie.
trouvaille d'Isabelle Fernandez.
Recensement 1921 à St Cernin
p13/62 René Garcelon né en 1897, il est hôtelier, Marthe Cambefort
née en 1897 à St Cernin sa femme, hôtelière. Dans la même maison vivent
les parents de Marthe: Justin Cambefort, marchand de vins et Julie
Chemy sa femme, elle est dite "ménagère", la veuve Chemy Louise née en
1833 grand-mère maternelle de Marthe et enfin Jeanne veuve Garcelon, il
s'agit de Virginie Chayvialle, mère de René Garcelon.
Recensement 1926 à St Cernin
p13/61 René Garcelon né en 1897, il est maître d'hôtel, Marthe
Cambefort née en 1897 à St Cernin sa femme, hôtelière. Leur 1ère fille
Jeanne Louise Garcelon née en 1925 et Virginie Chayvialle veuve
Garcelon. il y a un domestique et une bonne ainsi qu'un pensionnaire de
l'hôtel,
Justin Cambefort, marchand de vins et Julie Chemy sa femme,
Recensement 1931 à St Cernin
p8/60 René Garcelon né en 1897, négociant en vins, il a dû prendre la
succession de son beau-père Justin Cambefort Marthe Cambefort sa femme
est hôtelière, ils ont deux filles Jeanne née en 1925 et Simone née en
1930. Seule persiste une employée venant de St Cirgues de Malbert:
Antonine Fumat. Justin Cambefort, né en 1853 et Julie Chemy sa femme,
née en 1863 vivent toujours là.
Virginie Chayvialle veuve Garcelon est décédée le 1er juin 1926.
Recensement 1935 à St Cernin
p8/59 René Garcelon est décédé le 21 août1935, l'hôtel est tenu par
Marthe Cambefort sa veuve, les deux filles Jeanne et Simone, sa mère
Julie Chemy vit avec eux, il y a une bonne Simone Amblard.
Bien plus tard et sans date . . .
St Bonnet de Salers, à Tougouse, dans la maison de Pierre
Garcelon
dit"Maisonneuve" il existait un café
tenu par les derniers propriétaires.
C'est
le mari qui a "agrandi la maison", à l'origine elle s'arrêtait à droite
de la fenêtre.
C'est toujours utile et intéressant de prendre le temps de bavarder
avec des "inconnus"
Marchands de vins, restaurants à Meudon puis à Issy les Moulineaux
La Tour de Villebon à Meudon
Joseph Antoine
Garcelon né le 2 mai 1876 à Pleaux.
Selon sa fiche
matricule :
le 28 février 1901, Joseph Antoine Garcelon déclare son domicile à
Meudon tour de
Villebon (depuis l'endroit a bien changé !)
Comment a-t-il trouvé cet emploi ?
dans le recensement de
1901, il y a 2 restaurants, la tour de Villebon et l'Hermitage de
Villebon.
Joseph Garcelon est recensé à la Tour de Villebon comme employé, sa
patronne est Mme. Vve. Vassort, 67 ans.

un an après, le 20 février 1902 il épouse Agathe
Albessard à Jaleyrac
Dans le ournal "les archives commerciales de France"
Nous avons trouvé 3 notes concernant les Cafés, marchands de vins,
restaurants pour deux il s'agit de Joseph Antoine
Garcelon né le 2 mai 1876 à Pleaux, la troisième concerne Agathe
Albessard veuve de Joseph Garcelon
45 boulevard Verd de St Julien à Meudon
1- Meudon, marchand de vins et restaurant mais pas
d'adresse
précise,mutation le 31 mai 1902, mais le vendeur est M. Barial.
il est présent dans le recensement de 1901 au 45
boulevard Verd de St Julien à Meudon
à
cette époque le boulevard se prolongeait à la place du bld. des Nations
Unies, ce
secteur a été très rénové,
ce n°45, se trouve probablement au niveau du point rouge sur cette carte vers le carrefour rue des Mouchettes
2 enfants naitront à cette adresse à Meudon, Abel
Garcelon le 14 décembre 1902 et Berthe
le 6 octobre 1904
Lors de ces 2 naissances les parents sont domiciliés 45 boulevard Verd
de St Julien à Meudon
Joseph est dit "restaurateur".
Petit détail : dans l'acte de naissance de Berthe, Jean Bancarel,
livreur, est originaire de Ytrac où il est né en 1800, il se marie le 3
mai 1904 à Aurillac avec Marie Victoria Chamard et décède le 17 juillet
1905 à Aurillac selon sa fiche militaire
1 boulevard du Point du Jour à Issy les Moulineaux,
puis le 17 juillet 1905, il se déclare à Issy les
Moulineaux, 1 boulevard du Point du Jour,
2- Issy les Moulineaux, marchand de vins 1
boulevard du Point du Jour, entrée en jouissance le 30 juin
1905 vendeur Mlle. Prenveille.
Nous n'avons pas trouvé de recensement de 1906 à Issy les Moulineaux.
Actuellement, cette voie est devenue le boulevard Galliéni. Nous avons
2 options :
1- On part du carrefour avenue Victor Cresson/Gallieni
d'où cette carte postale, cliché pris au carrefour
avenue Victor Cresson/Gallieni, la maison existe toujours, vous y
trouverez une pharmacie.
Le cachet de la poste est daté de 1905, le second est sans date.
2- le cliché est pris lors de l'inondation de 1910,
toujours à l'extrémité du boulevard, mais côté Seine au carrefour avec
la rue Bara.
Reste à savoir où commençait la numérotation de la voirie à cette
époque.
à vous d'apprécier la position qui vous parait la plus adéquate !
Entre le 17 juillet 1905 au Point du Jour à Issy et le restaurant de la
rue de Charenton, nous n'avons pas d'info.
Quand et comment sont-ils arrivés 126 rue de Charenton à Paris 12° ?
126 rue de Charenton, Paris 12°
Nous avons cette photo de Joseph Antoine Garcelon et Agathe Albessard,
avec leur carte de visite :
photos de Philippe Garcelon
Pour se situer, cet
extrait de l'ancien cadastre de Paris et
sur cette photo la boutique de commerce de vins - Traiteur correspond
au 126 rue de Charenton
Joseph Antoine Garcelon décèdera le 9 avril 1908 à Jaleyrac, âgé de
32 ans
Issy les Moulineaux,
Issy les Moulineaux, Mme Blondel marchand de vins 130 rue de l'Egalité,
vend le
fond de commerce à la veuve Garcelon, entrée en jouissance le 30
mai 1911
Agathe Albessard n'apparait pas dans le recensement de
1911, en général ceux-ci se terminent en mars/avril.
mais Mme. Blondel est dit "marchand de vins"
Agathe a-t-elle gardé les 2 domestiques qui étaient recensées ?
Celles-ci venaient de Bannalec et Pont-Aven dans le Finistère
Autrefois,
la rue de l'égalité se prolongeait rue Pierre Brossolette,
actuellement, le n°130 rue de l'Egalité correspondrait au n°5 de cette
rue,
"Au Pavillon Bleu", 130 rue de l'Egalité,
tenu par Agathe Albessard, veuve de Joseph Garcelon, à cette époque
Agathe à 37 ans.
photo de Philippe Garcelon
Agathe Albessard décèdera le 18 avril 1920 à Jaleyrac âgée de 46 ans
Antonin Garcelon, son parcours n'est pas simple, peut-être
moins compliqué que celui de son cousin germain Joseph Garcelon, mais
toujours la question
quand et comment est-il arrivé là ?
Antonin a épousé Marguerite Meylheuc le 10 novembre 1905 à Sourniac.
Voir sa fiche
militaire,
1° - le 15 février 1907, il est domicilié à Athis Mons, sans plus de
précision.
Toutefois un petit détail qui nous intrigue :
sur la fiche
matricule
de Noël Meylheuc, le frère de Marguerite, il est domicilié avenue
Nouvelle à
Athis Mons : il y a cette précision "maison Guarsalon" est-ce une
mauvaise orthographe de la part du militaire ?
La rue existe toujours.
236 rue de Bercy à Paris 12°
Pour se situer, cet
extrait de l'ancien plan cadastre de Paris.
Antonin et sa famille arrive après l'inondation de 1910.
d'où ces 2 cartes postales :
_
Les 2 rambardes devant les immeubles de gauche permettent de mieux
localiser ce cliché, Elles figurent sur le plan, les rues d'Austerlitz
et Cremieux sont surbaissées.
Depuis les lieux ont beaucoup changé, voir la vue actuelle
le n°236 est donc juste avant la première boutique. il est vrai que
cela ne sent pas la richesse !
3 ans plus tard :
2° - le 24 janvier 1913, Antonin Garcelon déclare à l'autorité
militaire son domicile au 236 rue de Bercy à Paris il s'agit du café
ci-dessous,
Antonin Garcelon et sa femme Marguerite Elise
Meylheuc devant la porte, avec leurs enfants
Raoul (1908-2000) est en sarreau et son frère Jean
Paul (1905-1957) se croise les bras.
La femme assise n'est sont pas identifiée, l'homme à droite de
Marguerite, posant sa main sur l'épaule de celle-ci est Jean Marie
Garcelon frère d'Antonin
126 rue de Charenton
3° - le 24 mai 1924 il se déclare au 126 rue de Charenton à Paris 12°
Raoul Garcelon, fils d'Antonin et Marguerite, nous parlait d'un petit
café rue de Charenton tenu par ses parents
coïncidence ?
quelques années plutôt, avant 1908, le couple Joseph Antoine Garcelon
et Agathe Albessard, y exploitait ce restaurant voir ci-dessus.
4° - 3 février 1926 16 rue Isabey à Athis Mons.
Antonin et Marguerite décèderont en 1934 à Athis Mons
Parfois il faut un peu tempérer l'importance de ces cafés-restaurants,
marchands de vins, dans les années 1960 j'ai connu
ces commerces, simplement de petites boutiques.
Dans d'autres villes il pouvait s'agir d'une simple pièce où l'on
servait à boire ou une assiette de nourriture maison.