Moulin d'Andrelou
voir le tableau n°4, François GARCELON et Marie SERRE, case "L-75" >ici<
l'arrivée des Garcelon au Moulin d'Andrelou se fait avec Antoine n°2 fils Jacques
Garcelon et Jeanne Chanut. Jeanne Chanut est originaire du lieudit "la Fauvelie" à St Paul de
Salers.
La famille Garcelon habite à St Bonnet de Salers.
Depuis le décès de Jean MICHEL survenu le 14 mai 1754, meunier en
titre, le
moulin est tenu par
sa veuve Izabeau LAJARRIGE.
Antoine Garcelon est placé comme domestique chez le curé de St. Paul de Salers.
Hasard des rencontres ou nécessaires visites au moulin ?
Toujours est-il que le mariage avec Marguerite MICHEL concrétisera son statut de meunier.
Le 15 mars 1757 Antoine Garcelon épouse Marguerite
Michel fille mineure
de défunt Jean le meunier d'Andrelou et d'Izabeau Lajarrige (elle est
parfois dénommée Elisabeth Lajarrige).
Le contrat de mariage est établi le 12 mars dans la maison curiale à St
Paul de Salers, Antoine y est domestique.
dans ce cm. Garcelon/Michel
Izabeau Lajarrige institue sa fille Marguerite héritière générale et universelle de tous ses biens,
les Garcelon reprenant le cm. établi le 23 janvier 1753 lors du mariage
d'Antoine fils aîné, donnent au futur époux la somme de 90 livres, 40
livres provenant de la mère et 50 livres provenant du père.
Cette somme a été payé par Antoine frère aîné à Izabeau Lajarrige "en
espèces de cours, comptées et nombrées au vue du notaire et des
témoins"
le futur époux s'est de plus constitué la somme de 200 livres provenant de son p…
Izabeau Lajarige a promis de rendre lesdites 2 sommes au futur époux le
cas de restitution advenant et employer au payement des dette dudit
défunt Michel et en faire mention dans les quitances qu'elle en
retirera.
le 9 octobre 1759 Jacques Garcelon nait au Moulin
d'Andrelou, son parrain est Jacques Garcelon de Tougouse et sa marraine
Izabeau Lajarrige. Il semble bien que ce soit le seul enfant de ce
couple. Sa mère Marguerite Michel décèdera 3 ans plus tard le 20
septembre 1762, âgée de 24 ans.
le 3 février 1763 à Saint Bonnet, Antoine Garcelon épousera en secondes
noces Antoinette Guillaume, 5 enfants naitront de cette nouvelle union.
La continuité des Garcelon dans le moulin d'Andrelou sera assurée
par Jacques Garcelon qui, après le décès de son père, passe sous
tutelle celle-ci était assurée par Mathieu Lajarrige (son futur
beau-père !)
voir le règlement de la tutelle les page 3 à 6 ci-dessous
le 7 février 1782
il y a un contrat de mariage entre Jacques Garcelon et Marguerite Lajarrige assorti d'une dispense au 2ème degré
page1 ; page2 ; page3 ; page4 ; page5 ; page6 ; page7 ; page8
Un changement de titulaire au moulin d'Andrelou va s'opérer avec
Anne Garcelon la fille aînée de Jacques ci-dessus,
le 28 janvier 1807 à St Paul, elle a épousé Jean
LACOMBE
ensuite leur fille Madeleine Lacombe épousera Antoine Chambon
le 6 février 1839, mariage à St Paul,
Antoine Chambon né le 30 septembre 1809, décédé le 13 août 1890
Madeleine Lacombe née le 2 janvier 1816, décédée le 30 juin 1870,
recensement de 1860 : Anne Garcelon veuve de Jean Lacombe, est avec sa
fille
Madeleine Lacombe
recensement de 1866 : Guinot est nommé Antoine.
le 27 février 1867 mariage à St Paul, de Guinot
Chambon fils d'Antoine et Madeleine Lacombe avec Anne Joanny
Guinot Chambon né le 2 septembre 1844
Anne Joanny née le 14 mars 1842 à St Paul
recensement de 1872 : Guinot est nommé Guy, Anne Joanny y apparait
le 10/10/1873 naissance d'Antonin, fils de Guinot
recensement de 1881 : Guinot est nommé Guy
recensement de 1886 : Guinot est nommé Guy Antoine, Antonin, son fils,
a 12 ans (né le 10/10/1873)
13 avril 1901 mariage d'Antonin Chambon(28 ans) avec
Eugénie Serre de St Bonnet (°4 mai 1870, 31 ans)
recensement de 1906 : Guinot est nommé Antoine il a 62 ans et son fils
Antonin 33 ans
recensement de 1911 : Guinot est nommé Antoine il a 67 ans et son fils
Antonin 38 ans
recensement de 1921 : les 2 couples Chambon sont présents.
31 octobre 1924 décès d'Anne Joanny, 82 ans
29 novembre 1924 décès de Guinot Chambon, 80 ans
21 juillet 1926 décès d'Antoine Chambon fils de Guinot
et Joanny, époux de Eugénie Sophie Serre
à l'origine, lorsque nous avons trouvé cette photo du moulin
d'Andrelou, le descriptif nous donnait :
"Sur le seuil se tient Marie Chambon la femme du meunier. Antonin son
mari et Antonin son fils".
Avec les éléments ci-dessus nous aurions :
Anne Joanny, femme Chambon, la femme du meunier, Antonin son mari et
Antonin son fils,
près de la meule à affuter : la jeune femme :
Eugénie Sophie Serre ?
Sur
ce cliché vous retrouvez les rochers représentés sur
le plan du 6 frimaire de l'an 12
Autres plans cadastraux de St Paul levés en 1808.
vue d'ensemble ; andrelou et st paul
2- vente du moulin de St Paul
Le 2 germinal de l'an 12, acte de vente du moulin de St Paul, par
Françoise d'Escorailles, ne pas
confrondre avec le moulin d'Andrelou, celui-ci est en amont.
page1
; page2 ;
page3 ; page4 ; page5 ; page6 ; page7 ; page8
Pour lire ce texte
vous pouvez utiliser ce relevé de terrain fait le 6 frimaire de l'an
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3- Moulin de Roche
Un acte du 25
janvier 1819
François
Garcelon demeurant en qualité de meunier au moulin
de Roche
à St Bonnet de Salers
appartenant à M. de Douhet,
écuyer.
François est le fils de Jean Garcelon et
Françoise Picard, né en 1768 et marié le 8
floréal de l'an 2 à Anglards de Salers à Jeanne
Mossier.
Le moulin de Roche était situé sur le ruisseau de Pailhes, (il peut
subsister quelques ruines) il
était en aval du moulin d' Auzagats actuellement le lieu-dit "le
Costeil" sur la route de Tougouse et en amont de l'ancien moulin
d'Escout.
Autre moulin trouvé mais à St Martin Valmeroux dans un
inventaire de 1689 :
ne concerne pas directement les Garcelon
"Et dans le moulin sis sur la rivière de Maronne dudit
présent lieu où nous sommes aussi transportés y a été
trouvé trois meules deux à moudre le
seigle et l'autre à moudre le froment et blé noir avec
les maies à prendre et
tamiser la farine et les autres maies nécessaires pour lesdites
meules duquel
moulin Antoine Dufayet est fermier quand à présent."
Dans cet inventaire des biens d'un associé des 3 frères
Garcelon marchands de Salers, il est fait état, dans une chambre
et dans
la boutique,
"du côté de l'église" reste à situer le
moulin qui pourrait nous
conduire à la maison.
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