Les Garcelon des Vosges 


La date de la première implantation, dans les Vosges, est à chercher ;  il y a peut-être une piste avec l'existence d'une "Claude Garcelon" ? mariée à Mathieu HENRY, ils ont une fille vers 1690.

Dans les passeports de St Bonnet, il y a un réel trafic vers les Voges et la Haute Saône, mais nous n'avons pas eu la chance d'en trouver relatifs aux Garcelon, pourtant ceux-ci se sont établis à Epinal, Remiremont, Servance et plusieurs hommes originaires de St Bonnet sont passés par là. Les âges s'échelonnent de 13 ans à 60 ans,En 1848, un cordonnier de St Bonnet va en Gironde avec son fils âgé de 11 ans, voyez l'endurance de ces gens.
Plus bas, vous trouverez un garçon de 15 ans domestique au Thillot, en 1886, donc rien d'étonnant pour l'époque
Imaginez les rencontres et les messages qui devaient circuler entre "pays"

Nous avons trouvé des en-têtes de lettres et copies de cartes postales qui nous situent plus précisément nos Garcelon vosgiens.

Pour situer et suivre ces Garcelon émigrants de St Bonnet de Salers vers les Vosges
Voir ce graphique de descendance, nous avons mis ces gens sur fond vert pour mieux les repérer.
Cette migration s'établit sur 4 secteurs, Epinal, Cornimont, Le Thillot, tous 3 dans les Vosges et
Servance en Haute Saône ; il y a aussi ceux de Mulhouse et d'Argenteuil.

1° - les Garcelon d'Epinal

secteur gauche du graphique

1857, Antoine GARCELON arrive à Epinal à la suite de son patron Antoine MARILLON. Il est  domestique du marchand de fonte déjà établi dans la ville depuis deux ans. Marillon, également natif de Saint-Bonnet, est issu d'une famille qui vit essentiellement des campagnes de chaudronniers saisonniers depuis 40 ans dans les Vosges et le nord de la Haute-Saône. Marillon émigre définitivement en 1857. Il connaît parfaitement le terrain et le métier qu'il enseigne à Antoine Garcelon son domestique puis commis.
 
(Cet Antoine Garcelon est le fils d'autre Antoine Garcelon marié à St Bonnet avec Marie DAUZET eux-mêmes issus de Jean Garcelon et Toinette LAFARGE également de St Bonnet dont le père Antoine Garcelon marié à Catherine SERRE est le frère Antoine Garcelon marié à Marguerite CHAMBON et leurs petits-enfants vont installer les Garcelon de Cornimont, du Thillot et de Servance.)
 
le 28 janvier1863  Antoine Garcelon retourne à Saint Paul de Salers pour épouser Marie Antoinette Rouchy, le couple quitte définitivement le Cantal et s'installe à Epinal - rue Derrière la Fayencerie.
Antoine se lance dans le commerce et s'associe à son frère Georges sous la raison sociale « Garcelon frères » et créent ensemble une affaire de « marchand de fonte » sous la forme d'une société qui restera aux mains de la famille durant plus de 50 ans.
Pour débuter, ils emploient leurs deux jeunes frères Jean dit Eugène et Pierre, mais aussi Antonin Rouchy le frère de Marie Antoinette Rouchy.
D'abord marchands forains, ils chinent dans les alentours d'Epinal probablement en perpétuant les activités traditionnelles du chaudronnier : réparation, étamage des ustensiles de cuisine en cuivre et fer blanc mais aussi dans la vente de toutes sortes d'articles de ménage et surtout de fourneaux et cuisinières en fonte d'où l'appellation de « marchand de fonte » si particulière à la région.
 
La chine réussit au commerce des frères Garcelon puisque les matrices de patentes nous apprennent qu'Antoine travaille d'abord comme « marchand forain avec voiture à un collier », c'est-à-dire qu'il possède un cheval et une roulotte pour exercer son commerce.
1875, il paie une patente pour « deux colliers ». Et puis entre 1866 et 1870, il abandonne la rue Derrière la Fayencerie pour ouvrir un magasin au cœur de l'artère commerçante d'Epinal dans la rue Léopold-Bourg.

 

1879
, les Garcelon se lancent dans « la vente de meubles en fer ».
Désormais, ils assemblent des lits en métal, fabriquent des sommiers et matelas.
1881, l'entreprise fait vivre 17 personnes dont 10 femmes. Ces femmes dont les petites mains s’attellent à la confection des matelas en crins et des duvets en plumes, des couvertures piquées, etc...
 
Si Georges reste associé à Antoine, en revanche leurs jeunes frères les quittent.
Jean dit Eugène apprend le métier de boulanger (qui n'est pas non plus inconnu aux cantaliens!) puis ouvre un café à Thaon les Vosges.
le 13 janvier 1869, Jean se marie à Domèvre sur Durbion (88) avec Delphine LITIQUE, à ce moment il est boulanger à Domèvre, leurs enfants naissent à Thaon les Vosges où il est cafetier,
leur 2ème fille se marie avec Pierre BESSON né à St Bonnet et Marie Louise
leur 3ème fille avec Omer PIERRAT que nous retrouverons plus tard dans la Sté. de meubles Pierrat-Garcelon
   
1873, Pierre s'associe à son jeune frère Pierre Joseph, ils se spécialisent dans la vente ambulante des étoffes.
Pierre se marie le 15 juin 1896 à Les Forges (88) avec Marie DESBUISSON, ils n'ont pas d'enfants.
Pierre Joseph se marie le 7 août 1889 Xertigny (88) avec Marie Justine HUMBERT, cette branche s'éteint faute de descendance mâle. Lors de la naissance du 1er enfant, Pierre est dit marchand de faïence et demeure 41 rue Aubert à Épinal, puis marchand d'étoffes lors de la naissance de ses 2 filles en 1892 et 1894.
Témoins de la naissance de Madeleine : Pierre Garcelon son oncle, marchand d'étoffes et Martin Besson, 33 ans, employé de commerce, cousin de l'enfant. Les parents sont domiciliés rue de la Faïencerie à Épinal.
 
Une fois leurs frères établis, Antoine et Georges Garcelon continuent d'employer des jeunes du pays qui apprennent le métier auprès d'eux, se constituent un pécule puis rentrent à St Bonnet se marier ou, pour certains, s'installent dans les Vosges. Après avoir assuré une situation à leurs frères, Antoine et Georges Garcelon recrutent leurs neveux, Jean-Marie, Pierre et Martin Besson, les enfants de leur sœur Françoise Garcelon. Ce sont eux qui prennent la direction de l'affaire en 1901 avec Ernest Garcelon (fils d'Antoine) sous la raison sociale « Garcelon fils et Besson frères » en 1901.
Devenue « Besson frères » en 1917, l'entreprise disparaît entre les deux guerres.
Omer Pierrat beau-frère d'Ernest participe à la société (voir la coupure de presse) ;
l'immeuble sera détruit lors des bombardements de 1944
Ernest Garcelon (fils d'Antoine) est marié le 27 juin 1904 à Epinal avec Lucie BUNOUT,
 cette présentation des Garcelon d'Epinal a été faite par Anne Cablé, le texte lui appartient.© Anne Cablé


   

cettte coupure de journal transmise par Joël PIERRAT petit-fils de Marie Louise Garcelon marié à Omer Pierrat
le 23 avril 1901


Papier en-tête du magasin

 Autre papier à lettre


Dans "le Réveil de Mauriac" de 1900, François Yzorche a relevé une souscription en faveur de la création d'un bureau télégraphique à Saint Bonnet de Salers.
Dans la liste d'Epinal sont nommés :
Madame veuve Antoine Garcelon 20 fr Pierre Delmas 2 fr
Ernest Garcelon 10 fr Pierre Besson 2 fr
Mme. veuve Tible à Plainfaing 5 fr Antoine Besson 3 fr
Antonin Rouchy 10 fr Joseph Garcelon 2 fr
Martin Besson 10 fr Jules Chastain 1 fr
Jean Marie Besson 10 fr Georges Garcelon 10 fr
Paul Garcelon du Thillot 5 fr Antoine Garcelon du Thillot   10 fr

Dans cette liste, je complète les liens de parenté : (précisions apportées par Anne Cable)

Madame Veuve GARCELON Antoine (Antoinette Rouchy épouse de Antoine Garcelon à Epinal);
M. Ernest GARCELON (le fils des précédents) ;
Mme Veuve TIBLE à Plainfaing (Mme Perrotey - vosgienne- veuve de Guinot Tible, sa fille épouse Martin Besson ci-dessous) ;
M. ROUCHY Antonin (frère d'Antoinette Rouchy et beau-frère de Antoine Garcelon ci-dessus, leur employé);
M. BESSON Martin ; M. BESSON Jean-Marie ; M. DELMAS Pierre ; M. BESSON Pierre ; M.BESSON Antoine ; (tous les 5 neveux et successeurs de Antoine Garcelon ci-dessus)
M. GARCELON Joseph (frère d'Antoine Garcelon à Epinal) ;
M. Jules CHASTAIN (de St Cirgues en Corrèze ! employé puis associé de Pierre Delmas) ;
M. Georges GARCELON (frère d'Antoine Garcelon à Epinal) ;
M. Paul GARCELON au Thillot ; (lointain cousin de Antoine Garcelon, également originaire de St Bonnet il s'installe au Thillot vers 1866-1872)
M. Antoine GARCELON au Thillot" (fils aîné de Paul Garcelon)

2° - les Garcelon de Cornimont


débutent avec :
Jean Eugène  2ème fils d'Antoine  Garcelon, né le 12 décembre 1828 à St Bonnet
Marié le 15 mars 1858 à St Bonnet avec Marie CHARLES tous deux décédés à St Bonnet, dans ce couple
Antoine est le frère des Garcelon du Thillot et de Servance, Pierre et Antoine.
né le 24 mars 1862 à St Bonnet, décédé à Cornimont (88) en 1915
marié le 27 octobre 1888 à Salers avec Elise ANDRIEU, née à Salers le 1 janvier 1888,
Jean arrive dans les Vosges, peut-être fait-il son apprentissage  chez son oncle au Thillot, puisqu'il figure
dans le recensement du Thillot en 1886 : "Jean a 24 ans  est dit domestique chez son oncle Pierre "
lors du recensement de 1896, Jean et Elise habitent rue du Faing à Cornimont avec leurs 3 enfants, Jean est dit négociant sans plus de détails. Entre leur mariage à St Bonnet et la naissance de Marie-Thérèse en octobre 1889, il se passe 1 an, on peut donc penser qu'ils ont quitté rapidement le Cantal.

Ils ont 3 enfants,  nés à Cornimont :
Marie Thérèse (1889-1960) mariée à Paris 11° en 1910 et décédée en 1960 à Courbevoie (92)
Pauline Amélie (1891-1972) célibataire est restée à Cornimont
Eugène Jean René (1893-1977) est resté à Cornimont d'où 4 enfants dont
Noël né en 1929 à Cornimont commerçant à Cornimont.
Nous avions rencontré Noël Garcelon qui nous avait  mis sur la voie des Garcelon de Servance,
il savait qu'il y avait là-bas des Garcelon, mais sans les connaître.
François YZORCHE nous a trouvé, dans un "vide-grenier" à Mauriac, une lettre que Jean et Elise adresse à leurs oncle et tante mais nous n'avons pu situer ceux-ci.
Voir la lettre du 21 novembre 1899  &  verso

Photo transmise par Jacqueline DI LIBERTO née GARCELON :
"En me replongeant dans des photos de famille retrouvées chez mon père Michel Garcelon après son décès.
Je retrouve celle-ci prise devant la quincaillerie de mes arrière grands parents à Cornimont (88)"

Jean Garcelon né à st Bonnet 1862-1915 marié à Elise Andrieu 1867-1930
au centre René Garcelon 1893-1977 marié à Marie Léonie EMOND
à gauche Marie Garcelon 1889-1960 mariée à Maurice DELZONGLES
à droite Pauline Garcelon 1891-1972 célibataire
"cette boutique fût exploitée ensuite par mon grand-père René GARCELON"
"puis par mon oncle Noël GARCELON. "
"Le magasin était situé à Cornimont , Grande Rue ,juste en face de l'église"
"Sur cette carte ,le magasin est dans la maison juste derrière le plus grand groupe d'enfants
"J'y suis souvent allée lorsque mon oncle Noël GARCELON l'exploitait"
(tampon de la poste daté de 1906)"
Autre carte postale apparemment plus ancienne "la 3ème maison, en travaux, n'est pas surélevée"
la maison Garcelon est la 2ème avec ses 2 fenêtres au dessus de la boutique

3°- les Garcelon du Thillot

débutent  avec :
n°7- Pierre dit Paul Garcelon,  Né le 3 novembre 1839 à St Bonnet
Marié le 7 février 1866 à St Bonnet avec Elise LAFARGE tous décédés au Thillot,
Pierre est l'oncle de Jean Eugène établi à Cornimont et frère d'Antoine qui se mariera à Servance en 1872
Dans le recensement de 1886, Pierre dit Paul est dit marchand de fonte, la famille demeure Grande Rue au Thillot, le fils ainé Antoine est employé de commerce, on note la présence de 3 filles, Anna, Louise et Lucie, celle-ci correspond à Honorine, manque Antonia née en 1871.
Par contre dans la domesticité il y a :
Jean Garcelon, 24 ans, donc né en 1862,  qui correspond à Jean Eugène qui s'installera à Cornimont après son mariage en 1888.
Emile Garcelon, âgé de 15 ans, né en 1871, le sujet le plus adapté est Antoine Emile né le 29 mai 1871 à Salins, fils de Pierre Garcelon et Marie Barrier, qui décède à Mulhouse en 1874, comme son oncle Pierre  en 1869.
à Mulhouse nous avons d'autres Garcelon, chaudronniers à cette époque, proches parents de ce garçon.

Notez qu'entre le Thillot et Mulhouse il y a environ 55 km, après avoir parcouru un peu plus de 520 km de Mauriac au Thillot, l'affaire n'est pas excessive, sur un itinéraire très fréquenté par les migrants Cantaliens depuis longtemps. Voir ce relevé de passeports de St Bonnet.
cette branche s'éteint rapidement, n'ayant que des filles. (2 générations)
sur cette vue, il semble qu'il s'agisse du magasin de Pierre Garcelon, remarquez le "P" avant Garcelon



Ici, le magasin est à l'enseigne d'Antoine Garcelon, le "A" avant Garcelon,
marié le 26 septembre 1889 à St Bonnet de Salers à Eugénie Elise Garcelon

Serait-il possible que ce soit Eugénie Elise sur le pas de la porte ? Elise décèdera le 25 décembre 1917
la carte est de juillet 1914, 
cette vue est prise de l'actuel carrefour de la rue Charles de Gaulle et de la rue de la Gare, (la rue descendante)


Autre cliché de ce magasin : 

il y a également cette carte de visite :



4° - les Garcelon de Servances (Hte Saône)

cet épisode commence avec Antoine Garcelon né à St Bonnet, marié à Servance en avril 1872 avec
Marie Louise BESSON née à Servance.
L'acte de consentement au mariage, que sa mère lui adresse le 23 février1872, indique qu'il est marchand de fonte.
par contre dans le recencement de 1872 et 1876 il est dit "marchand forain" sans plus de détail, reste à savoir s'il était encore marchand de fonte comme beaucoup de ses compatriotes ou marchand drapier comme il le deviendra, en 1881où il est dit marchand drapier lors du recensement.
Le 23 septembre 1903 il passe commande de tissus à Mr. Fleurot du Val Ajot (88) pour son commerce 
Leurs enfants :
-Pierre Alphonse Garcelon né le 9 mars 1873 et décédé le 1er novembre 1873 à Servance (Hte. Saône)

-Gabriel Emile Garcelon né le 21 mai 1874 à Servance (Hte Saône), marié le 18 février 1903 à Servance avec Marie Félicie Jacquey elle est née le 22 avril 1871 à Servance.
Le 30 novembre 1903 Emile passe commande de tissus  à Mr Fleurot du Val d'Ajot (88) aux mêmes conditions qu'à son père de Servance, lui étant négociant à Mélisey à 10 km.
 
Nous lui avons trouvé un autre fournisseur  à Belfort, celui-ci sera aussi le fournisseur du Couple Millotte-Garcelon résidant à Servance.
 
Ils ont une fille, Georgette Marie, née en 1904 à Mélisey et décédée à Verdun en 1992
Voir sa fiche matricule
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 22 janvier 1919
Affecté pour la mobilisation à la 7ème section de Commis Ouvriers d'Administration Militaire
22 septembre 1915    passé au 301ème régiment territorial
21 septembre 1917    passé à la 3ème section de C.O.A.
21 septembre 1918    passé à la 7ème section de C.O.A.
1  janvier 1919           mis en congé illimité de démobilisation

-Alphonse Augustin Garcelon né le 29 septembre 1875 et décédé le 13 août 1874 à Servance
 
-Pierre Iréné Garcelon
Les différents domiciles sont ceux déclarés sur sa fiche matricule.
Né le 24 septembre 1876 à Servance (70)
Marié le 14 septembre 1904 à Buix (Suisse) à Lucienne Sombsthay, née le 16 avril 1884 à Réchésy (90)
29 novembre 1904 Boncourt Suisse
1906.                       naissance d'Yvonne Garcelon à Boncourt
1908                        lors du mariage de sa sœur Emma avec Delphin Millotte Pierre Iréné est dit négociant à                                         Boncourt en Suisse
1910.                       naissance de Jean Pierre Garcelon à Boncourt
18 juin 1910           6 faubourg de Lyon Belfort
1911                        recensement à Belfort, Pierre Iréné, lui est dit "cafetier" et Lucienne domiciliés faubourg de                                    Lyon avec leur fille Yvonne née en 1906 à Boncourt en Suisse.
1911.                       recensement à Réchésy, Jean Pierre est placé pensionnaire dans une famille d'agriculteur.
11 avril 1913          (Delle) faubourg de Montbéliard Belfort
25 avril 1914          Faubourg des Vosges Belfort

Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 22 janvier 1919
3 août 1914            mobilisé affecté au 42° régiment d'infanterie
5 février 1916        passé au 284° régiment territorial d'infanterie
10 mars 1916         passé au 50° régiment territorial d'infanterie
1 avril 1917            passé au 284° régiment territorial d'infanterie
1 juin 1918             passé au 500° régiment territorial d'infanterie
22 janvier 1919      mis en congé illimité de démobilisation dépôt 42° régiment territorial d'infanterie
22 janvier 1919      Faubourg des Vosges Belfort (domiciliation sur fiche matricule)

9 septembre 1919   photo tabacs Garcelon / Sombsthay au lieu-dit Déridez à Boncourt
12 octobre 1921     Montreux-Château
10 juin 1922          19 rue Heim Belfort
0 février 1923        décès de Lucienne Sombsthay
30 mars 1924         2ème mariage de Pierre Iréné à St Mandé (94) avec Marie Eugénie Houbrre

17 août 1938         (date probable) décès de Pierre Iréné à Roquebrune (06)
1976                       décès de Jean Pierre à Aix les Bains

Ces 2 derniers renseignements sont une transmission orale !
Ensuite nous perdons toutes traces.

Récit de Gérard Barré (juillet 2017)

Lucienne Sombsthay était la fille de Jules, Joseph, Anatole Sombsthay et Lina Françoise Chalmey et la sœur cadette de mon grand-père maternel Raymond, Lucien, Adrien, Fernand Sombsthay
dont le dernier enfant vivant est Raymonde, ma Maman, qui vient de fêter ses cent ans.
Ayant rapporté à cette dernière que j’avais eu l’occasion de voir une photo d’une épicerie- débit de boissons et lui ayant décrit cette photo, elle m’a confirmé que ce commerce avait été la propriété de son grand-père Jules
(plus connu dans la famille sous son prénom Anatole) et que celui-ci avait transmis ce bien à sa fille Lucienne et son gendre Pierre Garcelon.
Les personnes en uniforme sont des douaniers suisses à l’exception de deux d’entre eux reconnaissables au képi qu’ils portent et qui sont leurs homologues français.
Ce commerce était situé en territoire suisse, à quelques mètres de la frontière française, au lieu-dit Déridez, commune de Boncourt et mon grand-père Raymond (Fernand, dans la famille) me racontait, dans mon enfance, quelques épisodes de la contrebande de tabac et de sucre qui s’opérait depuis ce lieu vers la France si proche… !
 

Autre point de vue : François et Renée Vaillant.
Ma femme et moi avons regardé une nouvelle fois la photo du café,
voici nos déductions et hypothèse, mais pas de certitudes !
Voyez un possible "air de famille" avec Lucienne Sombsthay.
La photo est datée du 9 septembre 1919, à cette époque  Lucienne Sombsthay(1) avait 35 ans,  Pierre Iréné Garcelon(2)  43 ans,  Yvonne Garcelon(3) avait 13 ans (née en 1906) en (4 ou 5) Jean Pierre Garcelon 9 ans (né en 1910), le garçon (4) semble un peu grand pour n'avoir que 9 ans, mais ? (adulte, Pierre Iréné faisait 1m74)

La femme n°9 est nettement plus âgée, une parente Sombsthay ?

Restent que les enfants 6-7-8, peuvent être des enfants du voisinage, avec le garçon n°4 ou 5 selon qu'il soit en surnombre.
Autre déduction Lucienne a-t-elle eu d'autres enfants entre Yvonne et Jean-Pierre 9 ans, ce qui pourrait expliquer le garçon (4) 11/12 ans ? Entre 1911 et 1914, après il y avait la guerre.
Les témoins vivants commencent à faire défaut !

Vue d'ensemble de la maison "Garcelon-Sombsthay" carte postale datée de 1910

 

-Emma Marie Garcelon, née le 1er juillet 1878 à Servance,
dans le redensement de 1906 Marie est dite : "négociante" chez son père, elle a 28 ans.
Voir la lettre de Commande du 15 février1922
 
Elle se marie le 2 juillet 1908 à Servance avec Delphin Millotte,

Cet en-tête de lettre transmise par  Raymonde Francfort, descendante de Gabriel Emile Garcelon
il s'agit du couple Delphin Millotte / Emma Marie Garcelon

 
dans le cimetière de Servance il y a une sépulture Millotte - Garcelon

-Ernest Émile Garcelon, née le 6 décembre 1879 à Servance, décédé le 7 septembre 1904 à Servance.
Sa fiche matricule.

-Marie Anna Garcelon, née le 2 août 1884 à Servance, décédée le 13 août 1884 à Servance.




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